Le musée se transforme
Le musée est fermé pour travaux jusqu’à la fin de l’année 2025
Fermé temporairement pour une série de travaux, le musée se réinvente pour mieux vous accueillir dès le 19 décembre, avec des espaces repensés et une expérience enrichie.

Une nouvelle entrée, contemporaine et accessible à tous
Au cœur du musée, le grand escalier a été prévu à l’origine par Eugène Viollet-Le-Duc pour accéder à l’étage des salons de peinture. Il a été amplement redessiné et agrandi par Denis Darcy qui en assura la réalisation après le décès du premier.
Par sa dimension patrimoniale exceptionnelle, il est aujourd’hui l’objet de tous les soins. La restauration des rampes et moulures, et le nettoyage des emmarchements sont en cours.
Le musée se dote d’un nouveau pavillon d’accueil conçu par l’agence portugaise Aires Mateus, véritable trait d’union entre l’architecture contemporaine et le bâti ancien.
Implanté rue de Metz et ouvert sur un parvis végétalisé, il offre une entrée visible, confortable et conforme aux normes des Musées de France, garantissant un parcours d’accès non discriminant et l’arrivée de plain-pied dans le cloître.

Le parvis, un nouvel espace vert devant le musée
Le projet d’accueil est l’occasion de repenser l’espace public devant le musée. Il deviendra un espace multifonctionnel capable de fonctionner en tant qu’esplanade de détente mais aussi d’organiser la gestion du public et la communication culturelle du musée.
Boutique et sortie : une vitrine à l’angle des rues Alsace-Lorraine et Metz
Située à l’intersection des rues de Metz et Alsace-Lorraine, l’avancée sud de l’aile 19e siècle du musée, dotée de grandes vitrines offre une forte visibilité au musée sur le carrefour Esquirol.
La future boutique du musée, conviviale et attractive, y prendra sa place pour profiter ainsi des flux de ce carrefour qui amènent vers les deux rues les plus commerçantes de Toulouse (Metz et Alsace). On trouvera aussi à cet endroit une petite offre de café et restauration.
Au cœur du musée, le grand escalier a été prévu à l’origine par Eugène Viollet-Le-Duc pour accéder à l’étage des salons de peinture. Il a été amplement redessiné et agrandi par Denis Darcy qui en assura la réalisation après le décès du premier.
Par sa dimension patrimoniale exceptionnelle, il est aujourd’hui l’objet de tous les soins. La restauration des rampes et moulures, et le nettoyage des emmarchements sont en cours.
Le grand cloître est l’unique cloître du 14e siècle intégralement conservé à Toulouse et même dans un grand quart Sud-ouest de la France.
Il présentait des marques de dégradation préoccupantes. Un diagnostic complet, mené en 2021, a révélé d’importants désordres et pathologies, préjudiciables à sa bonne conservation :
- Charpentes vrillées ou fissurées.
- Couverture trop ancienne pour être étanche.
- Système de récupération des eaux pluviales inopérant.
Sous l’effet de l’humidité, la surface des colonnes en marbre et des décors en pierre s’effrite et les murs bahut autour du jardin se détériorent.
Quelques fissures peuvent même fragiliser le maintien des colonnes. Les travaux d’urgence (toitures) sont actuellement en cours.

Photo musée des Augustins / GP
Au rez-de-chaussée : Accessibilité intérieure (2019-2020)
Les premiers travaux d’accessibilité ont été réalisés à l’intérieur du bâtiment en 2019-2020, entraînant la fermeture du musée. En effet, les efforts faits dans les années 2010 pour améliorer l’accessibilité du musée aux personnes à mobilité réduite ne leur permettaient toujours pas de pouvoir réaliser l’intégralité du parcours en se rendant dans les salons de peinture notamment.
Animée de la volonté d’obtenir la labellisation de ses sites majeurs (Destination pour Tous, Tourisme et Handicap), la ville a soutenu de nombreux aménagements dans tout le bâtiment. S’appuyant sur le service Handicap de la mairie, le musée porte l’objectif d’offrir à ses visiteurs une accessibilité universelle, et en premier lieu l’autonomie pour tous avec :
- La mise en accessibilité du hall entre la salle de sculpture romane, les deux cloîtres et les salons à l’étage via deux ascenseurs.
- Des rampes d’accès au petit cloître, à l’église et dans la zone sacristie gothique.
- Le traitement de l’éclairage de l’escalier monumental.
- Des compléments dans toutes les zones desservies : bandes d’éveil à vigilance, mains courantes, éclairage…
Au deuxième étage : La réfection des verrières des salons de peinture (2018-2022)
Après plus de 110 ans, les verrières haute et basse du 19e siècle qui coiffent les salons de l’étage souffraient d’un manque d’étanchéité à l’eau comme à l’air et d’une opacité à la lumière. Il devenait urgent de réaliser la réfection de ces verrières historiques.
Les verrières restaurées permettront au public de redécouvrir les chefs-d’œuvre exposés sous un jour nouveau : elles rendent tout leur éclat aux deux grands salons de l’étage. Le traitement de l’air dans ces espaces permet aussi d’éviter les grandes variations de température nuisibles pour les œuvres, le public et les agents de surveillance.